30nov. 2024

InfoTAE n°10

Vous trouverez dans vos boîtes aux lettres d'ici quelques jours le nouveau numéro d'InfoTAE, le journal des élu.e.s d'opposition.

Et une invitation à venir échanger le vendredi 6 décembre 2024, à 19h00, salle de la MaraÎchère, Trélazé.

Cliquez sur l'image pour le télécharger.
Bonne lecture.

06nov. 2024

Projets de centre pénitentiaire et platerforme de ferroutage ... conférence de presse des élu-e-s TAE.

Les élu-e-s TAE ont tenu une conférence de presse à propos de deux projets extrêmement structurants pour le devenir de Trélazé et qui sont discutés bien loin des Trélazéen-ne-s.
Il s'agit du futur centre pénitentiaire et de la plateforme de ferroutage.

Vous trouverez ci-dessous les deux articles de presse ainsi que l'intégralité du texte pour aller plus loin (cliquez sur les images pour télécharger).

Bonne lecture ...

Article du Courrier de l'Ouest du 3 novembre.


Article du Ouest-France du 4 novembre 2024.


Texte intégral.

06oct. 2024

Construction d'une nouvelle prison : Julien Fagault, conseiller municipal TAE, rencontre le commissaire enquêteur.

C'est un dossier suivi de près par les élu-e-s TAE. A l'occasion de l'enquête publique, Julien Fagault est allé à la rencontre du commissaire enquêteur.



Source : France3 régions (cliquez pour accéder à l'article)

Pour rappel, les élu-e-s TAE ont voté contre la dernière proposition en raison de la taille déraisonnable du projet. Ils veulent un retour au projet initial qui faisait l'unanimité. Voir déclaration ci-dessous :

prison-octobre2023.png, oct. 2023

25sept. 2024

Conseil municipal du 23 septembre 2024.

Lors de ce conseil municipal a été abordé la question du projet de plateforme de ferroutage prévue sur une zone des ardoisières classée "à risques" d'effondrements.
Boris Battais est intervenu (lire ci-dessous) pour appeler à la raison et à ne pas jouer les apprentis sorciers !

Chèr.e.s collègues,

Il y a plus d’un an, en juin 2023, nous avons donc déjà eu à traiter cette question du Plan de Prévention des Risques Naturels Mouvements de terrain liés aux anciennes exploitations souterraines des Ardoisières d’Angers.

Pour la séance de ce soir, et comme nous l’avions fait pour la séance de juin 2023, nous avons donc écouté attentivement les explications fournies par les techniciens de la Ville lors de la commission de lundi dernier et avons lu avec tout autant d’attention la note de synthèse ainsi que les documents que nous avons du aller chercher sur le site de la préfecture (puisqu’ils ne nous avaient pas été transmis).

Sur la carte des aléas, en 2023, nous avions, comme vous, reconnu la qualité du travail des spécialistes et du BRGM et émis un avis favorable sous réserve de réalisation d’études complémentaires sur les sites concernés. Nous avons bien entendu pris note de l’ajout des têtes de puits (qui n’étaient pas répertoriées lorsque l’avis de la commune avait été sollicité en juin 2023) et du fait que les périmètres de ces zones de puits sont désormais intégrés à la carte des aléas. Nous avons aussi bien lu dans la note de synthèse que, suite aux échanges du Copil du 6 juin dernier, « les services de l’Etat ne mèneront pas et ne souhaitent pas réaliser d’études complémentaires (...) compte tenu de la qualité et de la robustesse des études menées par le BRGM depuis plus de 10 ans » et des éléments précisés par les techniciens de la Ville lors de la commission au sujet des difficultés techniques pour mener de telles études.

Concernant la carte des enjeux, nous avons donc, comme vous, pris acte des remarques prises en compte concernant le maintien en zone urbanisée des parcelles AI 66, 69, 76, 77 et 79, sur le secteur des Fresnaies, celui concernant la parcelle AZ 89 ainsi que le passage en zone non-urbanisée de la parcelle AV 1434, sur le secteur des Malembardières.

Par contre, les réponses fournies au sujet de l’accompagnement, de l’avenir et de la valeur des constructions existantes, pour celles en zone d’aléa fort ou moyen au premier chef (CR du Copil du 6 juin 2024, p.4) posent question. En effet, concernant les indemnisations des particuliers, nous avons aussi bien lu que le Fonds Barnier pouvait financer des actions en cas de péril imminent (en cas de menaces graves pour les personnes et les biens) mais l’argument pour expliquer qu’il n’y aura pas d’indemnisation relative à une potentielle perte de valeur nous interroge. En effet, la DDT souligne dans sa réponse que « cela a été confirmé lors d’une question au ministre en 2022 (question n°42595) » et que « l’argument avancé est que « ce n’est pas le PPR qui crée le risque, le risque existait avant » ». Reste que de nombreux trélazéens n’avaient pas nécessairement connaissance des aléas, de leur intensité, des enjeux et finalement des risques au moment de l’achat de leur bien, ce qui revient à considérer leur choix d’acquisition comme « non éclairé ». Nous pensons qu’il y a là un sujet sur lequel il conviendra de revenir pour sécuriser les administrés concernés sur l’aspect économique et financier, position que nous défendions déjà en juin 2023. S’il convient bien entendu de ne pas transiger avec les risques liés aux phénomènes potentiellement redoutés, il est légitime et essentiel de protéger humainement, mais aussi économiquement et financièrement les habitants des conséquences des décisions qui seront prises.

Concernant maintenant les zones évoquées dans la délibération et donc, d’abord Monthibert, nous avons bien entendu que vous contestiez le fait d’exclure de l’urbanisation ces secteurs (zones Nl : secteur destiné aux activités de loisirs, sportives, culturelles, touristiques ou d’hébergement hôtelier et Ng : secteur destiné à l’exploitation des richesses du sous-sol ou au stockage de déchets inertes et de déchets verts dans des installations autorisées) qui pourraient accueillir des projets à moyen-long terme. Ce sont des sujets qui posaient déjà question il y a plus d’un an et que nous avions aussi relevé comme un des points à éclaircir. Nous avons donc pris connaissance de la réponse de l’État, à savoir qu’il pointe une renaturation de la zone et souhaite conserver ce secteur en ZNU au titre des PPR pour empêcher l’ajout d’enjeux humains et économiques qui aggraveraient le risque, ce qui serait contraire au principe d’un PPR.

Nous avons aussi bien lu que vous avez contesté le fait que cette zone soit considérée comme naturelle et appelé à ce qu’elle soit bien considérée comme une zone industrielle qui répondrait aux exigences de la loi ZAN pour la reconquête des friches industrielles. Vous avez souligné que ce secteur constitue l’une des rares opportunités pour la commune. La DDT a répondu que « même si on peut considérer que cette zone est artificialisée, cela ne veut pas dire qu’elle est urbanisée » et que « dans les secteurs à risques, les secteurs non urbanisés doivent le rester », cela étant « un principe de base de l’élaboration des PPR ». Aussi vous a-t-on précisé que « la construction d’habitation ne semble pas possible et contraire à la prévention des risques » et que « l’ajout d’habitations augmenterait considérablement les enjeux sur une zone à risque » mais que l’implantation de parcs photovoltaïques pourrait par contre y être envisagée comme des aménagements légers (type jardins familiaux, aménagements paysagers ou de loisirs) sur les zones d’aléas faible ou très faible en ZNU. (CR du Copil du 6 juin 2024, p.5 et 6).

Pour la Gravelle, nous avons aussi abordé ce point lors de la commission de lundi dernier. Tout d’abord, je tiens à rappeler que ce point n’avait pas été abordé lors de nos échanges en juin 2023, il y a donc un an et demi. Comme cela est indiqué dans la délibération, la commune n’avait alors pas formulé de remarque quant au passage en zone non urbanisée du site de la Gravelle. Et pour cause… Nous n’avions pas connaissance du projet de plateforme de fret ferroviaire porté par ALM. Cette situation nous fait d’abord réagir sur la forme et la démarche. Le fait que nous n’ayons pas eu connaissance à l’époque (en juin 2023) de ce projet alors qu’il était sinon déjà ficelé, au moins dans les tuyaux (il est sorti dans la presse à l’automne 2023), nous interroge. Soit, vous étiez au courant et vous ne nous l’avez pas dit à l’époque, soit vous l’avez découvert en même temps que nous, ce qui serait hallucinant et révélateur d’un manque de démocratie et de transparence au sein de notre structure intercommunale. Je n’insisterai pas non plus sur ce que cela signifierait en terme de considération à l’égard du maire de Trélazé qui est aussi, accessoirement, vice-président d’ALM.

Concernant le fond maintenant. Aujourd’hui, vous contestez donc le passage en zone non urbanisée du site de la Gravelle en raison de ce projet de plateforme. Avant toute chose et pour éviter de faux débats, je tiens à rappeler que tous ici, nous sommes favorables au développement du ferroutage. Il fait même partie intégrante des programmes que nos différents partis politiques portent nationalement. Donc, de notre point de vue, il n’y a pas de débat ou de différent sur ce point. Le cœur de notre débat est bel et bien de savoir si le site de la Gravelle est adapté ou non à recevoir une telle structure.

Le projet qui nous a été présenté est un projet « favorisant la massification des flux, la mutualisation des moyens et la complémentarité des modes de transports, à travers la réhabilitation d'un site industriel de 25 hectares en hub multimodal avec raccordement au réseau SNCF ». La cible est de « 90.000 transbordements par an soit 20 trains en Aller/ Retour par semaine ». Quelques chiffres encore : le terminal de transport est prévu sur 10 ha, la voie de réception sur 850 m, deux plateformes sont prévues pour traiter deux trains simultanément. La plateforme de stockage, elle, est prévue sur 12 ha et avec plus ou moins 43 000 m² de stockage.

Au regard des plans fournis dans le document de présentation du projet (que nous avons dû attendre des mois après notre demande) et de la carte des aléas, nous avons donc un aménagement d’ampleur sur et à proximité de zones en aléas moyen ou fort. C’est ce que montre la superposition des cartes. Et je ne parle pas de la masse et des flux des poids lourds et des trains sur un tel site, de leurs potentielles conséquences compte tenu des aléas.

Vous me direz sans doute qu’il y aura la possibilité de modifier le projet, d’en revoir le dimensionnement, etc. Mais, visiblement, nous n’avons, vous comme nous, la main sur rien. Le seul projet qui existe à notre connaissance est celui qui nous a été présenté ! Et c’est au nom de ce projet que vous souhaitez le maintien de ce secteur en zone urbanisée.

Vous me direz aussi sans doute que l’État doit prendre ses responsabilités. C’est ce que vous m’avez dit lors de la commission. Alors oui, je suis d’accord et dans tous les domaines (comme par exemple sur la sécurisation financière des habitants concernés, j’en ai parlé tout à l’heure). Mais quand les services de l’État considèrent qu’il y a un risque et qu’ils disent « Niet » comme ici, j’ai le sentiment qu’ils prennent leurs responsabilités. Et comme je vous l’ai dit lors de la commission : il n’y a pas que l’État qui doit prendre ses responsabilités. Nous aussi ! ALM aussi !

Et au-delà, si le choix était fait de développer un tel projet sur ce site, je souhaite bien du courage aux futurs élus pour faire accepter aux particuliers concernés la légitimité des réglementations strictes qui leur seront imposées… Beaucoup auraient sans doute l’impression de deux poids deux mesures.

Les risques décrits par les scientifiques qui ont travaillé sur ce dossier sont bien réels et ils sont à prendre très au sérieux. Chacun en conviendra. De notre point de vue, il serait donc déraisonnable, voire irresponsable, de demander la modification du classement en raison d’un projet de grande ampleur tel que je l’ai décrit plus haut. Trop nombreux sont ceux à avoir voulu défier la nature et ou à être passés outre des conclusions des scientifiques pour voir aboutir leurs projets en terme d’aménagement du territoire coûte que coûte. Beaucoup s’en sont mordus les doigts à la première catastrophe. Les exemples sont malheureusement trop nombreux pour s’amuser aujourd’hui à jouer les apprentis sorciers ! En revanche, la question des dédommagements, des accompagnements, etc. est sur la table et doit être discutée avec l’État, les pouvoirs publics.

Je terminerai mon intervention sur un point. Cette délibération pose la question du devenir du site ardoisier, un site qui, compte tenu de notre histoire, impose de garantir la sécurité des habitants face à des risques que personne ne conteste. Aussi devons-nous en effet nous interroger sur la nature même du développement que nous souhaitons pour Trélazé, un développement qui permette à la fois de valoriser le site ardoisier (comme un atout) sans le « mettre sous cloche » en respectant les contraintes réglementaires avec lesquelles il nous faudra composer.

Depuis plus de 10 ans, nous demandons que soit réfléchi collectivement le devenir du site ardoisier. Nous pensons d’ailleurs que la réflexion doit être globale et qu’elle ne doit être menée secteur par secteur, qu’elle ne doit pas être « saucissonnée » sur les différentes parties du site (Fresnaies, Gravelle, Porée, carrière Napoléon, Monthibert...).

Nous avons des propositions, d’autres en ont aussi.

De notre point de vue, il y a matière à travailler un projet exemplaire basé sur un mode de développement durable et humain. Pour cela, une véritable concertation doit avoir lieu bien en amont. Lorsqu’il ne s’agit plus que d’avaliser ou non un projet ficelé, ce n'est plus de la concertation !

Faire le choix du développement durable et humain suppose bien sûr de le penser selon des enjeux économiques, mais aussi sociaux et environnementaux et ce, à plusieurs échelles.

Les potentialités du site sont nombreuses dans des secteurs variés y compris dans ceux touchant au tourisme, à la culture, au patrimoine et aux loisirs. Des pistes concernant le développement de parcs photovoltaïques sont donc aussi évoquées dans les documents de la préfecture.

La présence d'un site comme le nôtre constitue aussi un levier que nous pourrions activer dans l'intérêt de la jeunesse. C’est le sens de notre proposition de mise à l’étude la construction d’__un centre d'accueil de classes vertes. Du point de vue pédagogique et patrimonial_, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement « exploitables » (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Nous disposons aussi des Anciennes Écuries, du musée de l'Ardoise, d’un riche patrimoine industriel et minier … Et que dire de l'ouverture sur Angers et ses potentialités culturelles, sur l’Authion et la fosse de Sorges (avifaune) ou encore sur la vallée de la Loire, au moins jusqu'à Fontevraud ? De nombreux acteurs peuvent être mis autour de la table pour réfléchir et agir sur ce point.

Enfin, bien sûr, comment penser ce site sans évoquer son caractère exceptionnel du point de vue écologique et environnemental ? Les intérêts sont certains concernant aussi bien la faune, la flore, ou les caractères géologiques du site. Il s'agit là d'un site d'une richesse écologique unique dont la préservation et la valorisation doivent constituer un axe essentiel du projet.

Nous avons aussi fait la proposition de profiter de ce formidable espace pour réfléchir à l’installation de jardins bio visant à alimenter les restaurants scolaires de la ville. Nous avons fait cette proposition lors du dernier budget en donnant des exemples de réalisations qui fonctionnent ailleurs.

Alors oui, cette délibération pose en effet la question du développement que nous voulons pour la ville, une ville qui par son histoire, doit composer avec un territoire particulier. Nous croyons qu’il est grand temps d’en discuter avec les acteurs locaux et les habitants pour construire le Trélazé de demain.

16mars 2024

Conseil municipal du 15 mars 2024.

Comme cela est devenu malheureusement une habitude, ce conseil s'est encore déroulé dans une ambiance détestable.
Une nouvelle fois, le Maire, Lamine Naham, s'est enfermé dans une posture autoritaire refusant et empêchant les échanges constructifs.
Pire, il caricature et déforme les propos que nous tenons sans nous permettre de réagir. Triste conception de la démocratie !

En cliquant sur les intitulés, vous pourrez lire l'intégralité des déclarations ci-dessous :

Délibération n°2 : projet de construction d'un centre pénitentiaire - DUP (Déclaration d'Utilité Publique)

Délibération n°7 : financement du Festival de Trélazé

Délibération n°15 : Résidence les Toits Bleus

Délibération n°21 sur la prévention spécialisée - convention avec l'ASEA -

31janv. 2024

InfoTAE n°9

Vous trouverez dans vos boîtes aux lettres d'ici quelques jours le dernier numéro d'InfoTAE, le journal des élu.e.s d'opposition. Edité dans un nouveau format, il se veut plus aéré.
Cliquez sur l'image pour le télécharger.
Bonne lecture.

28déc. 2023

Conseil municipal du 22 décembre 2023.

Le 22 décembre dernier s'est tenu le conseil municipal dédié au vote du budget 2024.

En préambule, les deux groupes ont prononcé une déclaration contre la "loi immigration". Vous trouverez en cliquant sur l'image le texte intégral de celle faite par Boris Battais.

En fin de conseil, aussi surprenant que cela puisse paraitre, nous avons examiné le budget. Vous trouverez ci-dessous, toujours en cliquant sur l'image, la déclaration générale faite par Boris Battais et une spécifiquement pour la caisse des écoles publiques prononcée par Jean-François Garcia.

26oct. 2023

Conseil municipal du 23 octobre 2023.

Une nouvelle fois, le Maire et certain-e-s élu-e-s de la majorité municipale ont utilisé la caricature et le mensonge pour réagir à nos interventions. C'est fort regrettable d'autant que le Maire continue d'empêcher le libre débat au coeur de l'assemblée.

Vous trouverez ci-dessous (en cliquant sur les images), l'intégralité de deux interventions.

Intervention faites par Gilles Ernoult au sujet de la DUP (Déclaration d'Utilité Publique) concernant la prison.

Intervention faite par Boris Battais à propos du financement du Festival.

24juin 2023

InfoTAE n°8 - Juin 2023 -

Voici le n°8 d'InfoTAE actuellement distribué dans toutes les boîtes aux lettres trélazéennes ...

Bonne lecture (cliquer sur l'image pour télécharger).

TAE-juin2023.png, juin 2023

19mai 2023

Conseil municipal du 15 mai 2023.

Une nouvelle fois, Lamine Naham a empêché le conseil municipal de se dérouler de manière sereine et constructive en adoptant une posture autoritaire totalement inutile ! En témoigne l'article paru dans le Courrier de l'Ouest du 17 mai 2023 et disponible à la fin de ce billet.

Pour autant, les élu-e-s TAE "Trélazéen-ne-s Agissons Ensemble" ont, comme à l'habitude, produit plusieurs déclarations, certes critiques, mais aussi constructives comme vous pourrez le lire en cliquant sur les vignettes.

Prévention spécialisée : retrait d'éducateurs spécialisés sur la commune.
prevention-specialisee.png, mai 2023

Budget.
budget.png, mai 2023

Le compte administratif 2022.
compte-administratif.png, mai 2023

Festival estival : subvention.
subvention-festival.png, mai 2023

Courrier de l'Ouest du 17 mai 2023.
CO-17052023.png, mai 2023

22mars 2023

Conseil municipal du 20 mars 2023.

Pour protester contre les manœuvres autoritaires du Maire, les élu-e-s TAE (Trélazéen-ne-s Agissons Ensemble) ont volontairement refusé de participer aux débats afin de monter ce que pourrait devenir le conseil municipal : une simple chambre d'enregistrement.
Veuillez trouver ci-dessous l'article publié aujourd'hui dans le Courrier de l'Ouest ainsi que la déclaration intégrale faite par Julien Fagault aux noms des élu-e-s TAE (cliquer sur les images pour lire).

CO-220320233.png, mars 2023

intervention sur les PV.png, mars 2023

12févr. 2023

InfoTAE n°7 - Février 2023 -

Voici le n°7 d'InfoTAE actuellement distribué dans toutes les boîtes aux lettres trélazéennes ...

Bonne lecture (cliquer sur l'image pour télécharger).

InfoTAE-fevrier2023.png, févr. 2023

23déc. 2022

Les élu-e-s TAE réagissent à la volonté du Maire (L. Naham) de corseter le débat !

Voici le texte intégral de la conférence de presse tenue faire le 21 décembre par les élu-e-s TAE (cliquer sur l'image pour charger l'intégralité du texte).

03déc. 2022

Conseil municipal du 28 novembre 2022.

La presse s'est largement fait l'écho du conseil municipal du 28 novembre dernier où le Maire a une nouvelle fois joué de l'autoritarisme pour éviter de répondre aux questions posées par les élu-e-s TAE.

Vous trouverez ci-dessous l'intégralité des interventions prononcées en cliquant sur la flèche devant le texte que souhaitez lire (► ) :


► A propos du procès verbal de la séance du 17 octobre par Julien Fagault.

► Délibération n° 2 - Projet Educatif de Territoire par Gilles Ernoult

► Délibération n° 3 - Opération "Petits déjeuners" par Ghislaine Thépin

► Délibération n° 5 - suivi des recommandations de la Chambre Régionale des Comptes par Jean-François Garcia

► Délibération n° 6 - Convention SPIC "ARENA Loire" par Boris Battais

► Délibération n° 8 - Délégation de Service Publique - Léo Lagrange Ouest - par Julien Fagault

► Délibération n° 9 - Débat d'Orientations Budgétaires - DOB - par Boris Battais

► Délibération n° 15 - Subvention exceptionnelle culture par Julien Fagault

02nov. 2022

Conférence de presse des élu-e-s TAE

Article publié dans le Courrier de l'Ouest du 1er novembre 2022 (cliquez sur l'image pour agrandir) :



Voici l'intégralité du texte remis à la presse :

« je ne polémiquerai pas ! ». Cette phrase, répétée comme un slogan par L. Naham lui sert à masquer une toute autre réalité. Il se complait dans la polémique. Pourquoi nous direz-vous ? Parce qu'elle lui évite de débattre des sujets de fond !

Petite rétrospective :

  • en 2020, suite aux élections municipales, il a été à la manœuvre pour réduire des deux tiers l’espace réservé à l’opposition dans le bulletin municipal.
  • À cette même période, il a défendu bec et ongles la nouvelle organisation municipale supprimant l’essentiel des commissions et groupes de travail. Vidées de leurs sens, les deux seules commissions qui ont survécues en sont réduite à examiner l’ordre du jour du conseil municipal suivant et ne dure plus qu’une trentaine de minutes !
  • Suite à la démission de M. Goua, il s’impose aux Trélazéens comme Maire après de grandes manœuvres dans la majorité municipale.
  • Depuis, sans doute obéissant à une consigne du Maire, plus aucune réponse ou commentaire suite à nos interventions ou questions ! Seulement un « nous prenons acte ! ».
  • En introduction du conseil municipal du 17 octobre 2022, il annonce de manière unilatérale que dorénavant « il n’y aura plus qu’une seule intervention possible par groupe et par délibération » ! Cela, en complète contradiction avec le règlement intérieur, et surtout avec les principes démocratiques. Les élu-e-s de la majorité étaient-ils informés ? Partagent-ils cette décision ?
  • Enfin, L. Naham a tristement innové lors de ce conseil municipal : c’est la première fois qu’à Trélazé un Maire coupe le micro à un conseiller municipal qui demande la parole (G. Ernoult).


Le Maire explique, notamment, que son objectif est la sérénité du conseil municipal. Sûr que si plus rien n’est discuté au conseil municipal les occasions de ne pas être d’accord vont se faire rares ! Mais enfin, ce serait considérer que tous les trélazéens sont d’accords avec la majorité municipale et donc le conseil n’aurait plus qu’à approuver !

Rappelons qu’en 2020, la majorité a gagné de justesse avec son plus petit score depuis 1995 (54%). On peut donc dire que les Trélazéens sont bien partagés, et que le rapport des forces au sein du conseil municipal, du fait de la réglementation, n’est pas représentatif. Le débat n’est donc pas que légitime, il est nécessaire. D’ailleurs, malgré les désaccords que nous avons pu avoir, chacun-e-s des élu-e-s s’accordaient, depuis plusieurs mandats, pour reconnaître la qualité des débats, même s’ils étaient parfois vifs. Mais c’est la vie !

Nous exigeons donc que toutes ces règles soient revues :

* Redonner sa place à l’opposition dans le bulletin municipal.
* Recréer des commissions municipales dignes de ce nom.
* Que M. Naham annonce renoncer à sa volonté de bâillonner les élus.

Si M. Naham espère pouvoir empêcher le débat au sein du conseil municipal, il ne pourra l’empêcher dans la ville.
Nous donnons rendez-vous aux Trélazéen-ne-s le 9 novembre 2022, à 19h00, salle de la Maraichère pour un échange sur la situation de la ville.

27oct. 2022

InfoTAE n°6 - Octobre 2022 -

Voici le n°6 d'InfoTAE actuellement distribué dans toutes les boîtes aux lettres trélazéennes ...

Bonne lecture (cliquer sur l'image pour télécharger).

Et un rendez-vous : réunion d'échanges le 9 novembre 2022 - 19h00 - Salle de la Maraîchère -

06juin 2022

Situation de l’AJAC.

Communiqué de presse. Trélazéen-ne-s, Agissons Ensemble

Comme nous l’avons déjà pointé à plusieurs reprises, la situation sociale et le climat dans de nombreux quartiers de notre commune imposent de mobiliser tous les moyens possibles. Tous les acteurs, sans exclusive et sans ostracisme, doivent être mis en situation de s’impliquer. Les associations existantes, toutes les associations, doivent pouvoir agir. L’AJAC est largement reconnue depuis les années 1990 par les habitants du QPV – Quartier Politique de la Ville - (et notamment les jeunes, filles et garçons !), par les Trélazéens et au-delà. Son ancrage et son utilité sont indiscutables. Nous le répétons, il ne s’agit pas ici d’agir en faveur des intérêts particuliers des uns ou des autres mais de créer les conditions pour que chacun puisse, dans le respect de son autonomie et de sa liberté d’action, agir de manière cohérente au service des habitants.

La démarche engagée par un ancien adjoint de Marc Goua ayant été désavouée par la justice, l’heure est maintenant venue de retrouver le sens de l’intérêt général.

Bien entendu, donner les moyens à l’AJAC d’être utile ne veut pas dire empêcher les autres associations présentes d’en faire de même. Par contre, il nous apparaît contre-productif de stigmatiser une association reconnue telle que l’AJAC et de la mettre hors-jeu.

La situation sur la Ville impose des réponses à la hauteur des enjeux.

Or que se passe-t-il aujourd’hui ?

Après :

  • que la ville ait perdu le procès pour non versement du solde d’une subvention due qui a conduit l’AJAC à licencier ses salariés,
  • lui avoir supprimé les subventions de fonctionnement en 2022,

aujourd’hui le Président du Centre Communal d’Action Sociale, Monsieur Naham, va supprimer l’accès du local destiné jusqu’à ce jour à l’AJAC sous prétexte que l’AJAC ne fonctionne plus comme précédemment.

VOILA comment la majorité municipale opère pour rendre inopérante une Association qui ne lui convient plus ; c’est de ce même procédé qu’elle a usé pour d’autres associations pour les faire disparaître.

Où est le respect du monde Associatif ? Décidément les élus de la majorité municipale ont un véritable problème avec la démocratie ?

A plusieurs reprises nous sommes intervenus pour proposer que l’AJAC continue à contribuer au bien vivre ensemble dans ce quartier.
Nos deux élues siégeant au Centre Communal d’Action Sociale ont voté contre la proposition de Monsieur Naham de mettre fin à la convention d’utilisation de ces locaux.

En réponse, Monsieur Naham enverra un HUISSIER pour constater que ces locaux ne sont pas utilisés !!!

Les élu.e.s TAE B.Battais, G.Ernoult, M.Canevet, J.-F. Garcia, G.Thépin, C.Cadot et F.Redissi

27avr. 2022

Déclaration des élu-e-s TAE suite aux résultats du second tour de l'élection présidentielle.


Déclaration TAE Conseil municipal – 25 avril 2022

En premier lieu, nous voulions exprimer avec force notre satisfaction d’avoir vu le RN de Marine Le Pen être battu hier. Individuellement et par l’intermédiaire de nos organisations politiques, nous avons une nouvelle fois fait part, lors de cette campagne, de notre engagement contre l’extrême droite et ses projets dangereux contre la démocratie, contre la République, contre ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, contre aussi ses principes fondamentaux.

Malgré toutes les entreprises de banalisation et de dédiabolisation, Marine Le Pen est, reste et restera d’extrême droite ! C’est justement pour cela qu’ E. Zemmour l’a finalement soutenu. Elle a le même logiciel que Poutine, Orban, Salivini et autre Bolsonaro…

Pour nous, et comme le soulignait Patrick Le Hyaric il y a quelques jours, il n’est pas question de laisser les tenants de la guerre identitaire, de la préférence nationale, de l’abolition du droit du sol, de la disparition des lois antiracistes, de la remigration et de ses charters, du capitalo-nationalisme et son cortège de concurrence des travailleurs entre eux, de service aux plus fortunés, d’un coup de force constitutionnel caché sous les atours de la démocratie, prendre les leviers de l’État.

L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, intégré sur proposition des forces de la Résistance dans le préambule de la Constitution, est un bien commun du peuple français en son entier. Il proclame notamment l’égalité sans distinction d’origine, de condition, de naissance, de croyance, d’apparence, de sexe et de genre. C’est ce que veut torpiller la candidate d’extrême-droite avec son projet de « priorité nationale ». À force de semer depuis des années, les graines de la division, de la haine de l’autre… À force de fustiger les quartiers populaires, les musulmans et les privés d’emploi… À force de fermer la porte aux jeunes du Moyen-Orient fuyant les guerres, aux Africains fuyant la famine et le terrorisme… À force de mener campagne pour des lois « séparatistes »… À force de banaliser le parti d’extrême-droite, au point de ne plus le classer ainsi, le ministre de l’Intérieur, issu de la « Sarkosie », la trouvant même « trop molle », un boulevard a été ouvert à la candidate de l’extrême-droite, fasciste, raciste, xénophobe, homophobe, antisémite, clientéliste, nationale-libérale, nationale-capitaliste.

Le principe de laïcité chez elle est instrumentalisé. Il n’est pas conçu comme un droit ou une liberté. Elle le détourne pour en faire un moyen de contrôle de la société et d’une chape de sécurité culturelle et identitaire contre une religion : la religion musulmane.

Ceux qui depuis des années banalisent l’extrême-droite à des fins électorales portent une lourde responsabilité. Le fascisme n’est pas banalisable ! Et celles et ceux qui hier, aujourd’hui et demain, croient utiliser un bulletin Le Pen pour se faire entendre préparent leur propre étouffement.

Oui, avec de telles menaces, la République est au bord de l’abîme. Dire non au fascisme en utilisant le seul bulletin disponible hier était donc pour nous de notre responsabilité.

Mais pour être tout à fait clair : en utilisant hier ce bulletin de vote « Macron », il n’était pas question pour nous d’approuver la retraite à 65 ans, la conditionnalité du RSA à un travail forcé, la mise en concurrence des écoles au sein d’une même ville, les nouveaux cadeaux envisagés pour le capital sous le doux mot « d’impôts de production », l’entaille de la sécurité sociale et une nouvelle austérité sous couvert de paiement d’une dette qui ne profite qu’aux fonds financiers. Ce n’était pas un vote pour E. Macron mais contre le « lepéno-zemmourisme ».

Nous avons donc utilisé le bulletin « Macron » mais nous l’avons fait sans aucune concession à l’égard du président sortant ! Nous ne nous faisons aucune illusion sur E. Macron. Pendant cinq ans, nous n’avons cessé de combattre ses politiques, y compris ici au sein du CM et restons convaincus que seul un rapport de force suffisant, dans la rue comme dans les institutions, pourra le faire reculer.

Notre intervention ce soir dépasse, nous le savons, largement le cadre des questions que nous sommes traditionnellement amenées à traiter dans nos affaires municipales. Mais Trélazé, même avec une identité forte, même avec cette tradition ouvrière et de gauche, n’est pas un village gaulois à l’écart des tendances et des enjeux nationaux. J’en prends pour preuve les résultats électoraux des 10 et 24 avril. Entre 2017 et hier, Emmanuel Macron a perdu 177 voix et presque 10 % pendant de Marine Le Pen a gagné 708 voix et 10 %. Quand à l’analyse par quartiers, nous avons des sujets d’inquiétude devant nous puisqu’elle monte jusqu’à 38 % dans un de nos quartiers, la Quantinière et plafonne très souvent au-delà des 30 %. Ce n’était pas l’habitude à Trélazé.

Lors des débats budgétaires notamment, nous avons, vous et nous, l’occasion de revenir sur le contexte national et de mettre nos analyses et propositions en perspective. Ce fut le cas à propos de la pandémie et de la crise de l’hôpital public ou du système de santé en France en proie depuis plusieurs années des politiques d’austérité. Ce fut aussi le cas à propos de nos vives et légitimes inquiétudes vis-à-vis de la politique gouvernementale et de ses conséquences sur les collectivités locales ou les moyens dont elles disposent (et disposeront) pour mener à bien leurs missions. A plusieurs reprises enfin, lors des dernières années, nous avons de notre côté pointé nos inquiétudes relatives aux dotations d’État, à la mise sous tutelle des collectivités locales, à la question de la taxe d’habitation ou enfin aux contrats Cahors, au rejet des amendements relatifs à la politique de la Ville, au rapport Borloo, aux saignées dans le monde du sport… Nous avons échangé fréquemment sur ces points, ici, lors de commissions ou de discussions plus informelles au dehors.

Jamais, E. Macron n’a voulu tirer les leçons des conditions de son élection, imposant sans vergogne violence sociale, autoritarisme, mépris des citoyens et celui des corps intermédiaires. Jamais, il n’a voulu admettre que 73 % de celles et ceux qui se sont rendus aux urnes ont voté contre lui, et qu’il est pour une large part comptable du fort taux d’abstention.

C’est un immense cri de colère sur fond d’usure démocratique qui s’est exprimé, notamment le dimanche 10 avril 2022. Contrairement à d’autres périodes, le candidat-président ne pouvait pas compter sur un autre candidat républicain pour sceller un compromis en vue d’une majorité de second tour. Une fois encore, c’est aux électeurs de gauche et écologistes qu’il a été demandé d’être responsables pour deux, au service de la République. Ils ont eu la responsabilité de conjurer le pire.

Si, comme beaucoup, nous avons donc poussé un « ouf de soulagement » hier soir, la menace fasciste n’est pas derrière nous. D’élection présidentielle en élection présidentielle, l’extrême droite progresse. Jamais elle n’a été, sous la Ve République, aussi proche du pouvoir. Loin donc d’être un accident électoral, cette séquence appelle des réponses à la hauteur des dangers existants, des réponses pour, non seulement faire face aux fractures, aux tensions, aux inégalités profondes qui traversent notre société mais aussi pour sortir de l’enfermement politique de nos concitoyens dans un système unique, sans autre perspective de rupture et de transformations sociales, démocratiques, écologiques, féministes.

Notre diversité politique, notre appartenance à diverses forces politiques de gauche, écologistes et citoyenne nous amènent à appeler à une triple mobilisation donc : mobilisation pour battre Le Pen donc mais aussi une mobilisation sociale et une mobilisation unitaire pour porter l’espoir d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale en juin prochain. La société, le peuple, les créateurs ont l’impérieux devoir d’inventer et de se mobiliser dans l’unité.

Sur Trélazé comme ailleurs, les électeurs de gauche aspirent à d’autres politiques que celles menées depuis des années. C’est le cas de tous ceux qui, dans leur diversité, ont porté leurs voix, le 10 avril dernier, sur J.-L. Mélenchon, Y. Jadot, F. Roussel, A. Hidalgo, Ph. Poutou ou N. Arthaud. Chaque électeur, qu’il ait voté pour ses convictions et/ou par calcul électoral doit être respecté car chaque expression est légitime. La gauche et les écologistes ne doivent pas se perdre en invectives stériles, en postures hégémoniques ou revanchardes. Toutes ces attitudes seront contre-productives, non seulement pour toute la gauche mais aussi et surtout pour tous ces gens qui aspirent légitimement à vivre mieux dans un avenir très proche, à choisir une voie de transformation sociale et de progrès à vocation majoritaire. Il est donc impératif de dépasser les clivages et les accusations infondées pour faire prévaloir ce qui nous rassemble.

Pour ce faire et pour qu’il y ait un débouché politique à la situation politique que nous traversons, n’oublions pas qu’il y aura « un troisième tour » avec les Législatives en Juin. Dès aujourd’hui, il convient donc de créer les conditions pour que la gauche l’emporte dans un maximum de circonscriptions.

Si le préalable était bien évidemment d’écarter le danger fasciste le 24 avril prochain, il revient donc à toutes (!) les forces de gauche et écologistes de prendre dès à présent leurs responsabilités pour ces Législatives. En parallèle, nous soutiendrons toutes les démarches visant à permettre le développement d’un mouvement social exigeant d’ambitieuses mesures économiques, environnementales, sociales, sociétales… Les manifestations du 1er mai seront en cela un moment important. Il appartient aussi aux forces de gauche et écologistes d’amplifier la tendance observée lors du premier tour des Présidentielles pour la gauche (dont le résultat total augmente de 4,27 points par rapport à 2017 et s’établit à près de 32 %) en allant notamment convaincre les millions d’abstentionnistes qu’une autre politique est possible. Il leur appartient enfin de travailler ensemble, à partir de leurs projets respectifs pour se rassembler autour d’engagements communs et dans le respect de chacune des composantes, de garantir le soutien aux députés de gauche sortants, et de faire élire le plus grand nombre de députés de gauche en visant l’obtention d’une majorité de gauche à l’Assemblée.

A toutes les échelles, les élus que nous sommes se mobiliseront. Nous contribuerons et soutiendrons ce qui permettra de faire passer l’emploi d’abord et l’émancipation humaine, le travail avant le capital et les dividendes, obtenir l’augmentation des salaires, des retraites et du pouvoir d’achat, rebâtir une République sociale, laïque et universaliste, forte contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme, agir face à l’urgence climatique et pour la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire de notre pays, faire grandir une voix indépendante de la France pour la paix et la coopération en Europe et dans le monde.

A nos yeux, ces exigences appellent une mobilisation à toutes les échelles d’intervention (de l’international au local). Et si nous sommes bien conscients qu’ elles ne pourront pas se concrétiser seulement à partir de notre action locale, cette dernière par nos initiatives, pourra y contribuer dans de nombreux domaines.

23janv. 2022

Conseil municipal du 19 janvier 2022 ...

Intervention de B. Battais au nom des élu-e-s TAE :

Depuis votre installation dans le fauteuil de maire, nous percevons bien tous les efforts faits pour changer de ton et apparaître comme un « homme nouveau », après (tout de même!) 14 années comme adjoint. Votre insistance à parler des « nouvelles pratiques » que vous mettriez en œuvre nous amènent à quelques réflexions.

Cela sous-entend que sous le « règne » de M. Goua, le fonctionnement manquait pour le moins d’ouverture. Nous, nous en étions convaincus et nous n’avons eu de cesse de le dire et de le dénoncer.
Mais vous ? Vous nous surprenez car nous n’avons jamais entendu personne, dans la majorité municipale, s’en indigner jusque là. Bien au contraire, ce fût plutôt à celui ou celle qui allait montrer la plus grande allégeance ou fidélité. Et dire que vous (Lamine Naham), vous étiez en première ligne pour cela est peu dire... notamment depuis 2020 et l’installation de cette nouvelle équipe majoritaire bien mal élue.

C’est en effet vous qui, dès le CM du 9 juin 2020, déclariez, en confondant volontairement « municipalité » et « majorité » à propos de notre éviction du CTP et du CHSCT : « Dans ces instances, j’ai envie d’avoir des élus sur lesquels je peux m’appuyer pour mettre en œuvre la politique de l’équipe majoritaire (…). La gestion des ressources humaines nécessite un vrai débat politique – je souhaite l’assumer mais avec la majorité municipale (…). Il y a un choix politique assumé en proposant cette composition du CT et du CHSCT (...) ».

Ainsi, alors que vous avez annoncé poursuivre l’œuvre de M.Goua (Véronique Pineau l’a aussi dit lors de sa déclaration au dernier CM), il nous semble un peu trop facile de vouloir balayer le passé aussi facilement. Personne n’était responsable de rien, personne n’était au courant de rien, en particulier les adjoints ! Entre la récente actualité (audience, CRC...), le « mandat de trop » et la dénonciation de pratiques très centralisées au sein de la majorité, voilà M. Goua bien chargé pour vous dédouaner à bon compte d’un bilan dont vous êtes, tous, collectivement comptables ! Et vous, Lamine Naham, encore plus que les autres puisque vous êtes l’adjoint aux Finances de la ville depuis 2008. Donc, malgré tous les efforts que vous faites, vous restez et resterez « l’homme du passif » et c’est bien pour cela que nous restons convaincus que seuls de nouvelles élections auraient permis de remettre les compteurs à zéro !

Ceci étant dit, nous sommes pragmatiques et nous prenons acte de vos déclarations et de la volonté exprimée. Pour autant, parce que nous ne sommes ni naïfs ni amnésiques, vous nous permettrez de prendre notre temps et de juger sur pièces dans les mois qui vont venir.

Nous prenons donc aussi acte des propositions faites pour permettre notre retour (!) dans les instances (CTP et CHS). Mais nous ne nous en contenterons pas.

Sur la question des moyens attribués à la minorité (et des indemnités), nous notons bien le geste « symbolique » qui est proposé (19,45€ par mois!). Mais franchement, et nous l’avons dit en commission, cela ne correspond à aucune réalité ! Je vous le dis, cette proposition a même été ressentie par certains d’entre nous comme indécente, voire une provocation ! Vous vous en défendrez naturellement dans quelques minutes mais je suis aussi persuadé que vous savez quel est notre engagement dans la vie politique locale, le temps et le travail que cela représente.

Que cela soit clair pour tous : nous ne nous engageons pas ici-même au sein du CM pour obtenir des indemnités personnelles mais nous le faisons avec conviction pour notre ville et ses habitants (ce qui suppose par contre des moyens matériels). Nous préférons continuer de le faire complètement bénévolement sans cette indemnité. Aussi, et même si nous entendons vos arguments et le fait que cela se fait ailleurs, refuserons-nous cette indemnité qui, non seulement, ne permet en aucune manière de couvrir les frais engendrés par notre travail, mais pire, qui pourrait envoyer le message que nous ne faisons pas grand-chose. Franchement, ce n’est pas à la hauteur des enjeux, ici et ailleurs. Si la ville ne peut pas régler, à elle seule, la question du statut de l’élu (rappelons quand même que dans la majorité municipale, il y a des militants politiques de partis qui ont été ou sont encore au pouvoir et que cette question n’avance pas!), elle ne doit pas apporter des réponses caricaturales.

De notre point de vue, si nous souhaitons mettre en œuvre de nouvelles pratiques, il faut :

  • revoir le règlement intérieur du conseil municipal et notamment les règles d’expression dans InfoVille
  • recréer des commissions municipales dignes de ce nom
  • repenser les commissions extra-municipales enfin débarrassées du corset de « la clause de confidentialité » (et donc les repenser depuis le départ puisque certains ont refusé d’y siéger ou de les présider à cause de celle-ci)
  • donner les moyens matériels à la minorité de travailler (local digne de ce nom en mairie doté de matériel informatique, etc.).


Comme nous l’avons déjà indiqué, nous sommes collectivement tout à fait disposés et disponibles pour rencontrer la majorité afin d’échanger et construire un mode de fonctionnement qui, sur le fond, ne changera pas grand-chose sur nos divergences mais qui pourrait permettre à chacun de s’exprimer démocratiquement dans l’intérêt des Trélazéens.

09janv. 2022

Election du nouveau Maire le 8 janvier 2022 ...

Suite à la démission de M. Goua, le conseil municipal a été convoqué pour élire un nouveau Maire. Veuillez trouver ci-dessous la déclaration faite au nom des élu-e-s TAE par Boris Battais.

TAE – Conseil municipal du 8 janvier 2022

Chèr-e-s collègues,

Sans surprise, nous nous opposerons aux diverses candidatures lors des élections des nouveaux maire et adjoints. Je prendrai quelques minutes pour rappeler notre position et les raisons de notre choix.

Bien entendu, l’annonce de la démission de Marc Goua, début décembre, au lendemain de sa comparution pour favoritisme, a été un coup de tonnerre dans la vie politique locale.

Sur ce point, nous avons pu lire de nombreuses choses, dans la presse, sur les réseaux sociaux et dire que cela a nourri de nombreuses discussions sur la commune est peu dire.

De notre côté, nous avons eu l’occasion de faire part de notre exigence de voir de nouvelles élections être organisées sur Trélazé.

Si elle implique donc, à nos yeux, obligatoirement de retourner devant les urnes, cette situation est en fait révélatrice de ce qu’a toujours été votre majorité : celle d’un homme, Marc Goua. Une majorité qui a bien mal gagné les dernières municipales mais qui les a gagnées sur la figure de sa tête de liste. Vos électeurs ont en effet voté « Goua » en 2020 (et non pour une liste). En témoignent d’ailleurs vos documents de campagne d’alors hyper-centrés sur sa personne, lui (Marc Goua) qui déclarait alors dans le OF (du 4 décembre 2019) « Partir au bout de deux ans serait un non-respect des électeurs ». 

Et bien, deux ans après, nous y sommes…

En plus des récentes affaires judiciaires, les rapports de la chambre régionale des comptes qui étrillent la gestion de la Ville et de l’Aréna ont clairement atteint la légitimité de toute la majorité : fiabilité des comptes à améliorer sur de nombreux points, anomalies relevées dans les marchés publics, (…) dans les subventions versées, comptes insincères (…) qui présentent des risques juridiques et financiers très importants pour la commune, déficit de transparence en matière d’achat, choix de procédures pouvant être inopportuns voire irréguliers, exécution des contrats peu rigoureuse, opérations de mécénats qui comportent des risques pour la commune, prises en charge qui contreviennent aux règles d’équilibre des SPIC, réalité très critique de situation financière de l’Aréna et modèle économique non viable... Et j’en passe…

Ces éléments (parmi d’autres) contenus dans les rapports de la CRC s’ajoutent aux décisions passées des tribunaux concernant le budget 2015, l’annulation de la délibération par laquelle la majorité précédente de TV s’était attribuée des avantages en nature à hauteur de 7000 euros ou encore vos manœuvres pour faire disparaître des associations qui voulaient rester indépendantes.

Certes, tous ces éléments auront fini par pousser M.Goua vers la sortie. Nous avons déjà dénoncé le fait que son statut de « fusible » s’avérait bien confortable pour l’ensemble des équipes qui l’ont soutenu toutes ces années dans cette fuite en avant, une fuite en avant qui a conduit à une surenchère d’opérations toutes plus coûteuses les unes que les autres (constructions, communication, etc.) dans le cadre de la Ville-événement. Ce départ ne saurait à lui seul effacer les ardoises et garantir à ceux qui l’ont soutenu une probité retrouvée.

Au vu de l’actualité, la nécessité de repasser devant les électeurs nous est donc apparue comme une évidence. Nous savons que beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens ont perçu les choses comme nous.

Au lieu de cela, comme s’il ne s’était rien passé ces dernières semaines, nous assistons à de grandes manœuvres au sein de votre équipe aboutissant à remplacer M. Goua par l’un de ses adjoints (et pas n’importe lequel !) L.Naham, l’adjoint aux Finances depuis 2008 qui, depuis de longues années, l’accompagne, signe les mandats, justifie et défend bec et ongles cette ligne politique.

A vous entendre, il n’y a aucun problème… Tout le monde se trompe, y compris les juges de la CRC. Personne ne sait lire, ni nous, ni les journalistes, ni même les citoyens… Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… Et bien, dans ce cas, pourquoi avez-vous refusé de vous représenter devant les Trélazéens ?

En réalité, la réponse est limpide et chacun en est ici bien conscient…

Et comme si cela ne suffisait pas, et si nos informations « officieuses » sont justes (car nous sommes amenés à nous contenter de cela tant ce fut le silence radio de votre côté et qu’il nous faut attendre ce jour pour ouvrir « la pochette surprise » de la majorité municipale), il semblerait que le représentant local de LREM accéderait à un poste d’adjoint.

Nous avons dénoncé à de multiples reprises le ralliement de Marc Goua à la macronie en 2017 sans que cela ne fasse sourcilier certains de ses adjoints ou conseillers membres du PS. Aujourd’hui, entre les membres du PS plus ou moins Macron-compatibles et les macronistes avérés, tous se présentent comme les héritiers du maître Marc Goua... Et dire que vous vous étonnez encore que nos concitoyennes et concitoyens se détournent de la politique et des urnes !

En tout cas, une autre chose est sûre : voir S. Boussion, le marcheur, devenir adjoint au maire serait dans doute perçu très positivement par la droite angevine et les plus hautes instances d’ALM…La ficelle est bien grosse.

Pour les élu.e.s de gauche que nous nous sommes, cette seconde candidature est toute aussi inacceptable. Nous nous y opposerons aussi.

Certes, vous êtes aujourd’hui dans la légalité en organisant cette séance mais, en vérité, vous êtes devenus complètement illégitimes. Celui qui sortira Maire de cette salle ne sera le maire que de ses propres soutiens au sein du CM…

Vous dites « respecter les urnes » de 2020 en agissant ainsi. Nous pensons, qu’au vu de l’actualité, la seule manière de respecter les électrices et les électeurs Trélazéens de 2022 (!) aurait été d’organiser de nouvelles élections afin de redonner une légitimité indiscutable à la future équipe (quelle qu’elle soit), de mettre les choses à plat pour se tourner vers un avenir construit collectivement dans l’intérêt des Trélazéens.

Je vous remercie.

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